L'origine
humaine

Avez-vous remarqué que la Genèse ne tient pas compte de la préhistoire? Ce sont les scientifiques qui en font mention à travers leurs études. La question à se poser est donc la suivante : « Qui détient la vérité? » La Genèse ou bien la science? À première vue, ce sont deux mondes totalement différents, opposés l’un à l’autre. D’un côté, la Genèse mentionne que le premier Homme à voir le jour est né de la poussière de la terre. De l’autre côté, la science prétend que l’Homme descend du règne animal et s’est transformé génétiquement au fil du temps.

Même si je ne suis pas en total accord avec l’une ou l’autre de ces théories, mes visions me forcent d’admettre que l’une ne va pas sans l’autre si nous voulons comprendre la logique des choses et entrevoir ainsi le dessein du Créateur…

Pour ce faire, nous devons avoir une vue beaucoup plus large que nature. Il s’agit de regarder le tout dans son ensemble.

Il faut comprendre, dans un premier temps, que l’histoire du commencement du monde, comme décrite dans la Genèse, est une figure de style, une sorte de caricature des choses, une image réduite à sa plus simple expression, pour permettre aux gens de l’époque de comprendre, du moins en partie, l’origine humaine.

Dans un second temps, il faut admettre que la science, bien qu’elle soit très avancée, n’a pas encore réponse à tout et se doit de composer avec une logique qui lui est propre.

En d’autres mots, la science n’est pas encore en mesure de pouvoir expliquer les différents phénomènes surnaturels provenant d’Esprits désincarnés, bien qu’il y ait de plus en plus de chercheurs qui s’y intéressent…

Cela m’amène à soulever d’autres questions : « Si l’Homme descend du singe, comme le prétendent certains scientifiques, alors de qui le singe descend-il? » « De qui descend chaque espèce animale terrestre et marine? » « Qui a semé le premier arbre et la première fleur de chaque espèce sur terre? »

La science n’a pas de réponse claire à ce sujet, et la Genèse demeure très vague dans ses explications, mentionnant que c’est par la volonté de Dieu.

À priori, nous pourrions être portés à croire la science, car les premiers humains à fouler le sol de la terre avaient cette allure de primates poilus. Cette fourrure était essentielle pour eux afin d’assurer leur survie dans ce monde hostile à l’Homme, où tout était à faire et à bâtir pour celui-ci…

À cette époque, l’être humain s’apparentait beaucoup plus au règne animal qu’à ce que nous sommes devenus aujourd’hui. C’est un fait : nos ancêtres les plus lointains agissaient par pur instinct au même titre que les autres animaux.

La transformation physique et mentale s’est effectuée lentement, au fil de plusieurs millions d’années, suivant le rythme de l’évolution du cerveau. D’ailleurs, le cerveau humain est le seul de tous les êtres vivants sur terre à s’être développé ainsi.

Ce processus unique en son genre rend donc l’Homme unique à sa race, contrairement à certaines croyances populaires…

Du côté de la Genèse, on prétend que c’est la main de Dieu qui a façonné le premier Homme à partir d’une poignée de boue, et que ce dernier a fait la femme à partir d’une de ses côtes.

Mais la question que nous sommes en droit de nous poser est la suivante : « Y a-t-il vraiment eu un premier homme et une première femme sur la terre? » Si tel est le cas, comment ont-ils fait pour peupler l’ensemble des continents en si peu de temps? N’oublions pas qu’Adam et Ève font partie de l’histoire récente de l’humanité, et que, toujours selon la Genèse, le déluge aurait effacé l’Homme de la surface de la Terre, mis à part Moïse, son épouse et leurs trois garçons accompagnés de leurs épouses. Si nous descendons tous de Moïse, pourquoi existe-t-il tant de divergences entre nous, les humains?

En tenant compte du fait que la Genèse ignore complètement la préhistoire, cela démontre, sans l’ombre d’un doute, qu’elle n’est pas complète. Or, si elle n’est pas complète, nous ne pouvons la déclarer comme une pure vérité.

Nous nous retrouvons donc ici devant deux théories complètement différentes, mais qui, une fois superposées, nous dévoilent, en partie, du moins, une nouvelle possibilité concernant l’origine humaine…

C’est au long de mes nombreuses années de méditation que m’a demandées l’écriture de mon livre qu’il m’a été permis d’entrevoir cette fameuse possibilité.

C’est en toute modestie et simplicité, n’étant pas scientifique ni théologien, que je partage avec vous, à l’intérieur d’un chapitre de mon livre, ma nouvelle vision de l’origine humaine…